Les vues du fleuve se spécialise dans la production de films documentaires porteurs d'une réflexion à la fois humaine et territoriale.
Les vues du fleuve, c’est une belle histoire, celle de rencontres entre humains, dans toute la beauté et la sensibilité de leur vérité. Ses œuvres documentaires sont autant de portraits uniques qui s’inscrivent dans leur époque.
« Un merveilleux documentaire à hauteur de grande femme. (...) De cette femme sage qui partage et se remémore, on conserve des bouts de réflexions, des paroles simples mais précieuses. Comme lorsqu'elle affirme avec la certitude tranquille de celle qui a expérimenté la chose: «On enfante son bonheur». (...) Mais Yolande Simard Perrault fut davantage que cela puisqu'en entrant en collision avec Pierre Perrault, elle contribua à transformer de manière profonde le panorama cinématographique québécois. » ★★★★
« S'imposant au-delà des préjugés que l'on entretient sur le monde rural et sur les réfugiés, la force vive de ce film-témoin, incandescente, bouleversante, c'est qu'il s'est justement écrit à plusieurs, face aux pages blanches de l'ouverture, à l'encre de la fraternité. »
« Pour la fraîcheur d'un récit qui nous révèle par petites touches le destin des personnages dans toute leur précarité; pour la trajectoire cinématographique qui dévoile avec grâce la rencontre d'histoires individuelles avec la Grande histoire; pour la force de ses évocations tant sonores que visuelles. »
« Dans son plus récent film, Nadine Beaudet tourne sa caméra vers son oncle Gilles, astrophysicien retraité de l’Université de Montréal. En marge de l’aspect scientifique du métier, elle explore toute l’humanité, le rapport au temps et à l’espace qui étreint l’âme de cet homme... Cette oeuvre est dotée d’une puissante charge philosophique. »
« La vie s’égrène en effet tout doucement dans le giron de ce CHSLD du village de Saint-Casimir de Portneuf où Lili, la chatte aux yeux de velours, est témoin des mille et un gestes que le personnel et les bénévoles dispensent aux résidents sans s’économiser. (…) Comme un phare dans la nuit, seul le technicien en loisirs et infirmier Rémi Bélanger pourra continuer à entonner les ritournelles consolatrices au cœur de ce long hiver de force. »
Nallua
« Le devoir de mémoire est un acte par lequel on empêche un événement de sombrer dans l’oubli. Avec son film Nallua, le cinéaste et documentariste exerce ce principe dans sa forme la plus extrême, pour ne pas dire la plus pure. »